

de Richard Heuzé
On l'appelle Madonnina, la petite vierge. L'image de cette statuette pleurant des larmes de sang a fait le tour du monde. Quatorze fois au cours de l'hiver 1995, le phénomène s'est répété. Des dizaines de personnes, parmi lesquelles des journalistes, le commandant de la police municipale et même l'évêque, Mgr Giralamo Grillo, en ont été les témoins. Dans une Italie qui ne demande qu'à croire aux miracles, les fidèles affluent.
Au début de 1995, l'Italie, pourtant habituée aux Vierges qui pleurent, s'est émue pour une mater dolorosa. A treize reprises, entre le 2 et le 6 février, une statuette ramenée du sanctuaire de Medjugorje en Bosnie-Herzégovine a laissé échapper des larmes de sang. Une cinquantaine de témoins ont assisté à ces lacrymations, qui se sont produites près de Civitavecchia, ancien port et arsenal de la papauté. Une quatorzième fois, le 15 mars, la statuette, haute d'à peine 43 centimètres, a pleuré devant l'évêque, Mgr Girolamo Grillo et ses proches. Depuis, l'objet du culte, exposé dans une église dédiée à saint Augustin, a suscité une adoration populaire fervente.
Avec des photos N&B / nom et date inscrits en page de garde
Fiche technique
Références spécifiques